Translation

 

Select your language below

 
 

 

 

Recherche Dans Ce Site Web

28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 07:50

 

 

La description de l'extérieur du château est ici - CLIC

 

 

 

Le château (suite) :

L'intérieur du donjon :

La salle d'arme

Un intérieur de donjon très asymétrique

* Avec précaution, j'entre par un tunnel au niveau le plus bas du donjon.

* Curieusement, je ne suis pas dans une salle sombre.

Pourquoi ?

* Sur la gauche (coté Nord) apparaît une importante ouverture.

* Sa base est volontairement "bouchée" pour éviter que le "touriste" tombe. Il faut l'imaginer totalement ouverte à l'époque médiévale.

Quelle fut sa fonction ?

* Vous devriez le savoir, puisque je vous l'ai montrée puis expliquée depuis l'extérieur.

* Ce fut la porte d'accès au hourdage (voir vocabulaire) destiné à recevoir des défenseurs, surplombant par une avancée en plancher, le pied du donjon ou plutôt de son rocher.

* Sur la droite, l'archère droite en niche est représentative du système défensif du 12ème.

Voyez vous toutes les marches que je vais monter ?

 

 

Il faut de gros mollets pour gravir cette Everest !

 

Je ne dis pas tout

* La visite du château étant payante, je me dois de ne pas tout vous dire pour que vous ayez quelques surprises.

* Je vais donc vous décrire l'architecture non pas pour chaque niveau mais par thèmes.

* Mon article est une manière de vous donner l"envie de visiter cette construction unique !

 

 

Les escaliers

* Évidemment, avec 5 niveaux, il y a au moins.... 4 escaliers :

- Certains sont droits.

- D'autres sont en angle.... droit.

- Et les derniers tournent, tournent, tournent.

* Quelque soit la forme des escaliers, les marches permettent d'accéder à l'étage plus haut.... ou plus bas.

 

 

Qui a tiré depuis cette fente ?.... Mireille d'Arc ou Jehanne ?

Les systèmes défensifs

* En ce donjon, les archères sont les seuls moyens défensifs de jet encore visibles.

* Ils se composent :

- D'archère droite, avec un ébrasement plus ou moins important.

- D'archère cruciforme.

* Ces fentes défensives sont dans des salles aux murs épais.

* Ses salles sont dépourvues de fenêtres (évidemment) mais le nombre important d'ouvertures de tir permet d'avoir une bonne luminosité.

 

 

Les portes pour être..... transporté

* Évidemment, pour circuler il faut des portes.

* Certaines sont classiquement rectangulaires.

* D'autres possèdent des pierres sculptées portant le linteau.

* Les dernières arborent un arc plein cintre.

* Et, pour montrer la diversité, à cause des époques de construction différentes, certaines possèdent une double ouverture, donc 2 formes différentes de linteaux.

 

 

La salle de repli

* En entrant dans cette pièce du niveau 3, je suis étonné par le contraste de "beauté et de confort" par rapport aux austères autres salles.

* D'abord, le plafond légèrement arrondi est beau (voûte en arc de cloître).

* Ensuite, la pièce est grande.

* Enfin, le luxe apporté par les 2 grandes fenêtres.

Avaient elles des coussièges ?

* Peut être... mais je ne vois aucune trace de ce ban de pierre souvent recouvert d'une place en bois et de coussins.

 

Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

 

La salle de garde

* Point de toit en ce lieu, il a disparu il y a quelques siècles.

* Qu'importe, cela permet d'avoir un magnifique éclairage dans la salle de garde du niveau 5.....

.... et surtout d'admirer l'élégante fenêtre.

* En cette pièce, je remarque 2 curiosités :

1 - Un décrochage du mur permettant l'installation d'un plafond en bois.

2 - Un escalier en fer remplaçant l’échelle médiévale en bois.

Ne pestez point contre cette moderne construction, elle a l'avantage de faire grimper le touriste en toute sécurité vers....

 

 

.... Le crénelage du donjon

* Au sommet, j'écarte les bras puis je hurle (tel Leonardo DiCaprio) :

"Je suis le roi du monde (médiéval bien sur)".

* Après cette démonstration de puissance sonore, je repose ma voix en montrant la voie vers l'horizon à mes beaux yeux bleus.

* En bas, la plateforme avec son logis, ses dépendances et le rempart me montre la hauteur que mes mollets ont du gravir.

* De l'autre coté, je crois voir mon destrier déguster l'herbe verte.

* Le soleil lentement descend, il me faut aussi en faire autan par cet escalier donnant... le tournis.

 

 

Le diaporama du château est visible ici - CLIC

 

 

 

Histoire du château :

* Au 11ème siècle, construction d'une petite fortification sur la plateforme. C'est un lieu stratégique entre le Quercy et le Périgord.

* Au début du 12ème siècle, les "Henriciens" pourchassés comme hérétiques, se réfugient au château. Ils prennent procession du lieu puis rançonnent les villages alentour.

* Durant plusieurs décennies, ces "locataires" sont craints par la population.

* En 1165, Jean d'Assida, évêque de Périgueux, envoie une armée pour assiéger le château. Les "Henriciens" se rendent par manque d'eau et de vivre. Le château est partiellement rasé (il ne resterait que les 2 premiers étages du donjon).

* Au 13ème siècle, Almustang de Valens devient propriétaire du site. Il reconstruit le château (à partir de 1259).

* Dans le 1er tiers du 14ème siècle, par son mariage, Hélène de Valens apporte en dot la seigneurie de Gavaudun à Bertrand Jean Ier de Durfort, seigneur de Laroque-Timbaut et de Paulhiac. Bien que la province soit acquise au Roi d'Angleterre et Duc d'Aquitaine, Jean Ier met son épée au service du Roi de France.

* Au 14ème siècle, il semble que les défenses du château soient améliorées.

* En 1423, Jeanne de Durfort, enfant unique de Jean Bertrand de Durfort seigneur de Gavaudun et d'Alpays de Montréal de Beauville, épouse Arnaud (dit Naudonnet) de Lustrac (ce personnage possède de nombreux bâtiments et seigneuries dont le moulin de Lustrac). Ce dernier, devenu seigneur de Gavaudun, est fidèle au Roi de France. Ses qualités de chef de guerre mettent à mal les armées à la solde des Anglais.

* En 1437, Arnaud de Lustrac est fait sénéchal de l'Agenais.

* Vers 1527, Marguerite de Lustrac hérite de la seigneurie de Gavaudun.

* Au 16ème siècle, quelques marches sont taillées dans le roc facilitant l'accès à l'esplanade du château.

* Durant 2 siècles, sans y habiter, de nombreuses familles possèdent la riche seigneurie.

* Vers 1792, les Révolutionnaires vendent le château à un marchand de biens (à vérifier).

* Vers 1796, après avoir été dépouillé, le site n'intéresse que peu de "clients".

* En 1805, la commune devient propriétaire du château.

* En 1882, le donjon est classé aux Monuments Historiques.

* Au 20ème siècle, pour faciliter l'accès aux touristes, des marches et une rampe en acier sont réalisées dans le puits d'accès.

* En 1987, l'ensemble du site castral est classé aux Monuments Historiques.

* Vers 1995, des fouilles sont réalisées.

* Au 21ème siècle, la découverte de l'extérieur du château est libre et gratuite depuis les rues de la commune. La visite de cette merveilleuse ruine est payante.

 

La vidéo du château est ici - CLIC

 

 

Le donjon est si haut que je crois voir... l'Amérique !

 

      Cliquez pour aller au menu des Châteaux du 47 Vers Menu châteaux du Lot et Garonne
Partager cet article