Translation

 

Select your language below

 
 

 

 

Recherche Dans Ce Site Web

3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 08:55

 

 

Département 05 - HAUTES ALPES

 

 

 

Diantre !... quelle belle rondeur.

 

Le bourg :

Situation :   (--> le voir sur une carte)

   La commune de Montrond est située à 55km Est-Nord-Est de Vaison la Romaine, à 35km au Sud-Ouest de Gap et à 30km au Nord-Ouest de Sisteron (voir ses fortifications)

 

  Coordonnées du château :

44° 22' 55" N 05° 44' 45" E
 44.3820174°  5.7460213°

 

 

 

 

Le château :

L'extérieur :

La découverte point verte

* En arrivant dans le bourg situé à 626 mètres d'altitude, je remarque à l'Est une colline à la forme très arrondie.

* Il n'est point besoin d'être un expert en toponymie (voir initiation) pour comprendre la logique du nom du site.

* Au sommet, une grise construction est le but de ma randonnée du jour.

* La colline a une altitude de 821 mètres. Il faut que je me hâte dans l'ascension pour arriver avant la nuit.

 

 

Les arbres s'écartent pour me laisser voir cette beauté

 

 

La montée de l’essoufflé

* "Pauvre Chevalier Dauphinois qui a choisi un loisir lui demandant tant d'efforts".

* Je lève la tête, la ruine semble proche. Mais il faut toujours se méfier du verbe "sembler".

 

 

Je suis las... et elle est là

* Au sommet, je souffle tant que la poussière vole.

* Mais je suis heureux car la belle (avec une base de 8 mètres de coté pour une hauteur actuelle de 10 mètres) m'offre ses parements composés de pierres en calcaire aux dimensions très variables.

* Ses parements sont certes un peu délabrés mais ils me permettent de voir la qualité du remblai.

* Par contre, le parement d'angle est composé de pierres taillées d'une grande qualité.

 

 

Des trous qui ne sont point gouffres

* De chaque coté du parement je remarque des trous carrés.

* Ces ouvertures sont posées sur tous les cotés et sur toute la surface.

Qu'est ce ?

* Vous êtes si intelligents mes merveilleux lectrices et lecteurs que vous m'avez tous répondu : Des trous de boulin (voir vocabulaire).

* La particularité : Ils sont traversants.

 

 

La belle me montre ses entrailles

 

 

L'intérieur :

Elle me montre tout !

* D'habitude (les damoiselles et) les belles ruines doivent être charmées avant de s'ouvrir à moi.

* Curieusement, en la contournant la merveille s'offre à mes yeux ébahis.

* La tour, que dis je, le donjon "'légèrement arasé" montre 2 niveaux.

 

 

 

Le niveau haut est d'un haut niveau

* Le mur a une épaisseur importante.

* La qualité des pierres est la même qu'à l'extérieur.

* L'arasement ne permet plus de voir les possibles cul de lampe ni les sculptures.

Y en avaient-ils ?

* Une documentation affirme que les vestiges d'une cheminée existaient à la fin du 19ème siècle.

 

 

 

Cette ruine me met sens-dessus-dessous

Le niveau bas m'abat

* De la partie basse, c'est la voûte plein cintre que je remarque en premier.

* Puis, au plafond, une curiosité m'attire.

En connaissez vous la fonction ?

* C'est évidemment une ouverture permettant l'entrée dans la salle basse.

* Au Moyen Âge, l'entrée d'un donjon n'était point au niveau du sol mais au moins à 5 mètres. L'accès s'effectuait par une échelle ou un escalier en bois facilement rétractable ou démontable. Pour accéder à l'étage inférieur, il fallait une ouverture très visible en ce donjon cassé.

* Une autre curiosité sont les corbeaux et surtout les trous alignés et très serrés.

* Ce sont évidemment les traces d'un plafond, donc d'un niveau intermédiaire dans le ratier.

* Les murs possèdent encore un enduit dont je ne saurai point vous en donner l'origine.

 

 

Le diaporama du château est visible ici - CLIC

 

 

 

Histoire du château :

* Au 11ème siècle, construction d'un donjon habitable par Hugues, seigneur de Montrond.

* A la fin du 13ème siècle, plusieurs seigneurs revendiquent la possession de Montrond. La raison sous-jacente est la position de la seigneurie ne permettant pas la cohésion du domaine de la famille de Mérovillon (ayant fait allégeance au Comte de Provence).

* En 1297, il faut le dédommagement/paiement du Dauphin Humbert Ier au Comte (voir titre de noblesse) de Provence pour que Montrond soit "définitivement" en terres Dauphinoises.

* En 1307, le Dauphin Jean II donne la seigneurie de Montrond (ainsi que d'autres fiefs) à Barthélémy de Moras, chevalier et seigneur de Montjay.

* En 1309, en présence de plusieurs témoins et du chapelain et sur la terrasse en avant du château, Guigues de Montrond accorde aux Chartreux de Durbon, le droit de passage de leurs troupeaux sur ses terres.

* En 1988, un chantier de restauration est organisé.

* Au 21ème siècle, la découverte de l'extérieur est libre et gratuite. La visite de l'intérieur est possible à vos risques et périls. La probabilité de choir ou de recevoir une pierre est importante. Soyez très prudents.

 

 

L'enduit médiéval est encore présent... comme un présent pour le visiteur

 

      Cliquez pour aller au menu des Châteaux du 05 Vers Menu châteaux des Hautes Alpes
Partager cet article

commentaires

P
M aintenant allez voir sous les jupons <br /> O uvertement !… Chevalier, quelle façon !<br /> N ul doute que belle a de quoi attirer <br /> T ant est « appétissante »… et dénudée ! <br /> R avissants, et de qualité, dessous <br /> O fferts à la vue : comment voulez-vous<br /> N e pas être exalté, quand la parure,<br /> D es plus soignée pourtant, montre échancrures !…<br /> <br /> H aro sur le baudet ne crierai-je point, <br /> A lors que l’on peut mirer, par vos soins, <br /> U ne Dauphinoise merveille ! Même si n’a plus <br /> T oute sa tête, grand raison avez eu<br /> E ntrer en son cœur : est de moult valeur <br /> S pectacle de son âme aux premières heures,<br /> <br /> A vec les rondeurs et droitures d’antan. <br /> L a mode était d’être très bien portant,<br /> P arfois enveloppé, fort charpenté.<br /> E taient « canons » de ce temps du passé<br /> S ans complaisance pour aspect effilé…<br /> <br /> D écouvrir son intimité, jadis, <br /> A las, pour telle tour était supplice ;<br /> U n signe qu’ennemis avaient ses défenses <br /> P ercées, sans, je pense, aucune bienveillance…<br /> H eureusement, paraît ici la guerre (<br /> I l n’est point fait mention d’actes de guerre)<br /> N ‘avoir atteint ce bout de Dauphiné.<br /> E n d’autres lieux fut-elle trop bien portée…<br /> <br /> N e suis-je sûre que sécurités ait eu <br /> O utre mesure ce donjon, mais a su<br /> T rès bien, par son allure « fermée », massive<br /> A voir une attitude « non permissive »,<br /> <br /> B ien étanche aux aléas de la vie,<br /> E t pour ses occupants, un douillet nid… <br /> N e connaissais-je, du tout, ce vieil castel.<br /> E st ainsi découverte encore plus belle !
Répondre
L
* Je clame souvent que Chevalier des ruines perdues je suis.<br /> * Mais autres missions mon Dauphin m'a demandé : "Etre le Chevalier des Damoiselles perdues, qu'elles soient (ou non) quelque peu dévêtues".<br /> * Ainsi, de cette belle, j'ose révéler l'existence à tous.<br /> * Amoureux (mais toujours platonique) de toutes les belles Dauphinoises je suis. Très loin au Sud comme au Nord, je vais les trouver.<br /> * Il est vrai que si elles ne sont point Dauphinoises, je les prends quand même.<br /> * Et après les avoir pénétrées (pour les immortaliser en images), je les montre pour que d'autres en profitent.<br /> * C'est cela être Chevalier : Partager.<br /> * Point de quiproquo en mes écrits évidemment, ce sont bien les ruines castrales qui sont l'objet de mon commentaire.
P
ça grimpe
Répondre
L
* Le pire, c'est que je dois monter avec une armure, un heaume et plusieurs litres d'eau....<br /> ...... et puis... avec mon matériel photo.<br /> * Hoooo, c'est haut !