L ‘impression que j’ai voyant ce moutier<br /> E st mélange de puissance et pauvreté.<br /> V isible la première dans clocher-tour<br /> I mposant, massif, bien que ses atours<br /> G uerriers ne soient nombreux. Mais ouvertures*<br /> N e sont légion, ce qui le rend fort sûr…<br /> A près cela, m’attendais à repli<br /> C omme on en rencontre dans ce Pays.<br /> Q ue nenni… visite est déjà finie…<br /> <br /> L e manque de moyens en cette contrée<br /> A utrefois miséreuse, très peu peuplée,<br /> N uisit à l’érection, remaniement<br /> D e ces églises pendant Guerre de Cent Ans.<br /> E n période troublée, de plus, il fallait <br /> S écuriser un lieu très vite, c’est vrai.<br /> <br /> G rand’joie ai-je eu rustique chevet mirer :<br /> U n chance que Renaissance l’ait su « bouder » !<br /> Y reconnais-je de l’art roman rondeur<br /> E t austérité qui sont mon bonheur.<br /> N e puis-je, de l’intérieur, en dire autant… !<br /> N ‘ai-je été par les peintures notamment**<br /> E mue… vous vous en doutiez bien un tant***…<br /> <br /> N ous auriez pu, en revanche, montrer là<br /> O eil émerveillé sur l’abside qui m’a<br /> T out l’air d’être en cul-de-four : je les aime… (<br /> A vec leurs pierres comme unique « diadème »).<br /> <br /> B ien sûr, talent des artistes ne renie,<br /> E t ceux qui ces ouvrages fort apprécient :<br /> N e sais-je me pâmer devant eux, **** c’est tout.<br /> E n est-il des couleurs comme des goûts…<br /> <br /> P uis-je ajouter, en aparté, qu’avez<br /> S u manquer à votre parole, Chevalier.***** <br /> <br /> * je veux dire : fenêtres.<br /> ** je ne dis rien des dorures etc… ni du religieux de cet intérieur.<br /> *** c’est cela, le 1er des 6 articles qui devait « faire passer la pilule » ? (celle du 1er mai…)<br /> **** : devant eux = les ouvrages (… et « ceux » aussi !)<br /> ***** se reporter au 3e point<br /> ...<br /> <br /> Alors (suite à votre manque de parole), affliction m’a un tant fait délirer.<br /> Et puis, ce sont les soldes dans mon Nord-Dauphiné : 2 pour lecture d’un acrostiche avez !<br /> <br /> L ‘ai-je un peu « en travers de la gorge », Chevalier !<br /> E n ce mardi vous ne deviez point nous montrer<br /> V raie beauté qui aurait su me faire oublier « <br /> I ncomestible » castel du premier mai passé ? <br /> G rugée je me sens, car « une couche vous remettez » ! <br /> N ul doute qu’allez très vile « excuse » me dégotter <br /> A vec explications plein votre musette trouée… <br /> C omme votre esprit, qui ne sait mie - du tout ! - garder <br /> Q uelconque parole, de plus, à une dame donnée !<br /> <br /> L ‘âge ? n’essayez pas ici de l’incriminer, <br /> A insi que les fleurs : plus belles avez-vous mirées ! <br /> N e dites point, surtout, que vous n’avez trouvé<br /> D e belles et suffisantes preuves de sécurité !<br /> E t ensuite ?… J’avoue que je suis bien titillée <br /> S avoir quels gros mensonges allez imaginer !…<br /> <br /> N e dites point, non plus, que j’ai l’air d’insister,<br /> O ù avez failli - de suite ! - à parole donnée. <br /> T errible ironie du sort… (n’y crois-je mie, pensez !) <br /> A quel saint homme, vraiment sain, vais-je donc me vouer ? !…