22 décembre 2014
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Résumé :
« Du haut en bas de l'échelle sociale, à la ville comme à la campagne, l'homme médiéval pratique une foule de distractions. Les nobles chassent, assistent aux fêtes de cour ou aux tournois, lisent, font de la musique, festoient. Les autres paysans, bourgeois et même prêtres, participent à d'innombrables fêtes - certaines, comme le cycle Carnaval-Carême ou le cycle de Mai, durent plusieurs jours - dont l'église cherche à limiter les "débordements" et à codifier les résurgences païennes.
Tous boivent ferme, pratiquent le sport - les équipes villageoises jouent à la 'soule' comme aujourd'hui on joue au football - et les jeux de société, fréquentent les bains publics et parfois les 'bourdeaux'...
La synthèse riche et colorée de Jean Verdon, jamais entreprise jusqu'à présent, nous montre une civilisation, une santé mentale, un débordement de vie difficilement imaginables aujourd'hui...... »
Mon avis :
ha bon, ils s'amusaient ?
En Aveyron, en cherchant chez un libraire une carte IGN au 1/25000ème pour faire des ballades peu connues des touristes et différentes, je vis sur un présentoir ce livre d'un auteur que je ne connaissais que de nom seulement.
Que faire ?....
* Perdre un peu de temps à regarder ce livre malgré le soleil dehors qui me recommandait une ballade TOUT DE SUITE, ou bien,
* Me sauver sur le causse Noir avec LA carte tant désirée, et revenir demain..... Hélas, demain, c'est l'Ascension (pas la montée, la fête).
Devinez ce que j'ai fait !
J'ai acheté cet "assemblage de mots formant des phrases", et il a côtoyé dans mon sac à dos, nourritures et boissons, appareil photo et jumelles........ Un livre de loisir avec des outils de loisir, point dépaysé il était.
Je ne sais pas si le lieu de mes vacances a déformé mon jugement ou si je n'avais pas l'esprit à la lecture, mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet ouvrage.
Au début, je le voyais brouillon, puis un peu bâclé, puis pas fini, puis trop détaillé dans les "détails (je sais, répétition de mots homophonique, mais j'insiste sur la lourdeur de mon impression). Je l'ai abandonné au milieu de ce marathon (est ce un loisir de faire 42km en courant ?) d'idées. Le manque de photo, de graphique, de dessin augmente encore la "lourdeur" ressentie.
Il est vrai que si on fait la liste des loisirs, elle comporte des milliers de possibilités et en 300 pages, cela fait dense; Et des loisirs, ils en avaient nos ancêtres.
Peut être que je reprendrais sa lecture dans quelques mois, il est possible que ce soit un ouvrage à lire en hiver bien au chaud, quand il pleut et vente.
Je le conseillerai aux passionnés de moyen âge, aux fous comme moi qui ont des neurones dédiés aux activités d'il y a 800 ans.... Ce livre n'est pas inintéressant, bien au contraire, mais trop riche, trop dense, trop éclaté. Peut être faudrait il prendre des notes à la lecture ?.....