J’ai une « interprétation » (pas la mienne !) pour votre ligne d’historique : «en ce XIIIe siècle, il semblerait que l’Ordre du Temple… » :<br /> Je suis en train de lire le livre d’A. Demurger : « Les Hospitaliers – de Jérusalem à Rhodes – 1050 – 1317 » (Tallandier - l’édition de 2015 - p 140 et 430-431 ) et je lis ceci :<br /> ... Le pape Boniface VIII donna cette Dômerie aux Hospitaliers en 1297 (sous prétexte que personne n’y demeurait plus…) <br /> C’était pour que les Hospitaliers élèvent ici des chevaux grâce aux pâturages de la Dômerie (ce qu’il n’arrivaient pas à faire à Chypre).<br /> Mais, la noblesse et le clergé de la contrée s’insurgèrent et le pape dut revenir sur sa décision. (Apparemment, et j’ai bien compris, une 2e tentative de donation eut lieu en 1317 – pas avec le même pape, bien sûr - qui n’aboutit pas non plus)<br /> … Ce ne sont donc pas des Hospitaliers, comme je le pensais, que l’on voit (... que l'on voyait) sur la 2e image de la fresque. Mais est-ce que ce sont pour autant des Templiers ? Je ne le pense pas, sinon A. Demurger en aurait parlé, il me semble.

En fait, ces murs trop refaits point ne les ai vraiment vus, ou ils se fondaient dans la gravure ou dans la fresque. Ce sont surtout les « plus » de votre article qui m’ont entraînée loin dans le temps : grâce à la gravure et à la fresque, ajoutant ce que je savais par mes lectures des pèlerinages, des maisons hospitalières, de cette contrée, etc…, je me suis retrouvée dans « mon temps ».<br /> Mais votre article est un tout et, à mes yeux, ce tout a été très bien représenté, qui a pu faire que le présent et le passé se sont mêlés d’une façon magique. Merci pour cela !

D ame ! que voilà encore site incroyable !<br /> O u l’art de trouver vestiges remarquables…<br /> M agie d’un nom que je ne connaissais*<br /> E t d’une contrée qui, elle, moult me sied. <br /> R avie je suis que nous ayez offert<br /> I mage du lieu comme il était « hier » : <br /> E n comprenons mieux son utilité<br /> <br /> D ans un environnement du passé, <br /> ‘<br /> A ride, austère, isolé tellement.<br /> U n chemin de passage était pourtant,<br /> B onheur des pèlerins, brigands aussi… <br /> R efuge trouvaient les premiers, un répit, <br /> A près longue route, toujours pas très sûre. <br /> C omme ont dû apprécier de voir ces murs <br /> <br /> S ynonymes de survie, sécurité !… <br /> A tout d’un castel cette place remparée ;<br /> I ntimidantes tours de fort loin vues.<br /> N ‘en reste qu’une, et le clocher pointu.<br /> T ant aurais-je aimé admirer hourdages…<br /> <br /> C omme fut l’endroit bien défendu ! dommage,<br /> H élas, que puissions n’en voir que si peu…<br /> E st autre chose qui sait nous rendre heureux :<br /> L a fresque de l’église que nous montrez : <br /> Y suis-je sensible… cette naïveté <br /> <br /> D ‘un autre temps me séduit, même si n’est <br /> ‘<br /> A ucunement ancienne : transparaît <br /> U n univers de miniatures d’antan,<br /> B ien qu’ici tout soit reproduit « en grand ».<br /> R egard j’ai posé longuement, et puis,<br /> A vec mon imagination, déduit :<br /> C raignaient loups et intrus les religieux.<br /> <br /> A ussi, renforcèrent-ils défenses du lieu :<br /> V oyons artisans des murs construisant…<br /> E levage, nous savons que maintenant <br /> Y prospérait… Apercevons Jacquets, <br /> R econnaissables à coquille qu’arboraient.<br /> O n leur offrait ce qui me semble du pain,<br /> N on pas qu’à la porte : dans « dessin » plus loin<br /> <br /> R epas complet font-ils… Seul l’hôpital <br /> O ncques n’est donné à voir (ou je vois mal…)<br /> U ne croix d’Hospitalier, peut-être, (?) a l’heur<br /> E nrichir le vêtement d’un sonneur.<br /> R éel soldat, par contre, est son compère :<br /> G rande lance tient-il - matériel de guerre… <br /> U ne inscription sur la cloche peut-on lire ** <br /> E t religieux se pressent de venir :<br /> <br /> N ‘est-ce que pour la prière ? ou bien danger <br /> O n leur signifie ?… Est-ce le boulanger<br /> T rès affairé qui est ensuite vu :<br /> A son four et sa pelle l’ai reconnu.<br /> <br /> B elle visite la dômerie a un jour :<br /> E st d’un roi ou Prince fleur de lys atour…<br /> N ul doute qu’au Moyen-âge, ou peu après, <br /> E ut ce lieu à souffrir de vils méfaits :<br /> <br /> E n est pour preuve image d’une échalade.<br /> T out concourt à ne la prendre pour aubade :<br /> <br /> E taient gens munis de pics et de lances.<br /> N ‘étaient-ce point instruments pour une romance !…<br /> C omme vous nous avez gâtés aujourd’hui, <br /> O ù le rêve est aisé malgré bâti <br /> R ajeuni trop ; voyage dans le temps, <br /> E xceptionnel, ai-je pu faire, vous lisant ! <br /> <br /> P arfaite immersion en ce lieu « béni »<br /> S ut être provoquée… c’est le paradis !<br /> ...<br /> * “dômerie”… honte j’ai.<br /> ** : j’ai pu comprendre ceci : je ..?... pour le feu et pour les .?.. .Je chasse (?) les de.? . Je rappelle (?) les ...?… perdus. (vous n’avez pas, par hasard, le texte complet ?)

NB : votre série de « miniatures » ne serait pas mieux ainsi, il me semble : 1 – 3 – 2 – 5 - 4 ?

Les liens que vous donnez avec le beffroi de Millau et le castel d’Estaing ne « marchent » point… dommage… Mais il y a assez à faire avec l’article d’aujourd’hui, pour l’instant !