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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 06:05

 

 

 

Le découverte de l'extérieur du fort est ici - CLIC

 

 

 

 

La pénombre favorise l'attention du chercheur de traces

 

L'intérieur : (suite)

L'intérieur de la courtine

* En entrant, sur le mur je vois :

- Des trous de boulins (voir vocabulaire) pour faciliter la réparation du mur.

- Au dessus, ce que je crois être un chemin de ronde.

* Pour monter sur ce rempart, il faut un escalier. Je me dois d'en trouver les vestiges.

* Il n'est point besoin d'être un Sherlock Holmes pour trouver les marches. Ma surprise est de constater qu'il existe 2 escaliers !

 

 

Chaque chose a sa place

* Bien que l'espace soit important pour cette "grotte", il est primordial d'aménager la surface pour chaque tâche de vie.

* Le temps a fait son travail de destruction, mais avec un peu d'attention et d'imagination il est possible de donner une fonction à chaque zone.

 

 

 

 

 

Il y en a d'autres !

1 - Dans un coin, un ban a été aménagé. C'est celui du guetteur.

Que voyait il ?

2 - Le passage sur la rivière et le bas du village.

Sa position lui permettait elle de défendre le site ?

3 - Évidemment, cet emplacement participait à la défense du château des évêques en contrebas.

 

 

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C'est la fin

* Il y a encore des dizaines (que dis je des centaines) de détails passionnants à découvrir et à humer.

* Mais c'est la fin du voyage dans le Moyen Âge.

* Il est temps pour vous d'emprunter le chemin du retour par l'étroit escalier.

Attention à la marche ! 🤕

 

 

Le diaporama du fort est ici - CLIC

 

 

 

Histoire du château :

* Au 12ème siècle, sur la demande de l'évêque de Sarlat, aménagement d'un  fort de repli dans la falaise.

* En 1214, durant la Croisade des Albigeois, pour éviter la destruction du bourg et aussi parce qu'il n'est point Cathare, l'abbé rend hommage à Simon de Montfort.

* A la fin du 14ème siècle, durant la Guerre de Cent Ans, les Anglais s'attaquent au fort et tentent de s'en emparer, mais cette fortification haut perchée semble imprenable.

* Au 16ème siècle, durant les Guerres de Religion, les prélats se réfugient dans le fort.

* A la fin du 16ème siècle, Arnaud de Salignac abandonne le fort. Ruine sera son avenir.

* En 1992, le site payant est ouvert au public.

* En cette fin de 20ème siècle, Le Chevalier Dauphinois envahit la place forte !

* Au début du 21ème siècle, une partie de la voûte s'effondre. Quelque temps après, des rochers de la falaise deviennent instables. La décision d'interdire la visite du site est prise par les autorités.

* Au 21ème siècle, la découverte de l'extérieur du fort depuis la route est possible. La visite des entrailles troglodytiques est interdite.

 

 

La surveillance de la voie fluviale est parfaite

 

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commentaires

P
F abuleux intérieur dont le passé<br /> O ncques ne saura mais être retrouvé.<br /> R iches de vos images rêvons ici <br /> T ranches de vie de ce curieux abri. <br /> <br /> T ant magnifique est la première vue :* <br /> R estes de murs, de leur puissance imbus, <br /> O uvrant sur paysage calme et serein. <br /> G randeur d’un lieu où était souverain<br /> L e désir de s’imposer, pour prélats. <br /> O n imagine leurs gens d’armes postés là,<br /> D ominer la vallée… et assaillants !… <br /> Y sont encore deux escaliers menant <br /> T out droit vers… le vide !… mais c’est un bonheur <br /> I ncroyable de les mirer à cette heure.**<br /> Q uand je dis qu’êtes magicien, Chevalier :<br /> U n chemin de ronde avez su créer <br /> E n notre esprit, avec quelques degrés !***<br /> <br /> L e confort ne manqua aux religieux, <br /> A voir cheminée dans laquelle un feu<br /> <br /> R échauffait l’habitacle, aussi servait, <br /> O n le remarque, à cuisiner les mets.<br /> Q ue ces murs nous murmurent bien leur histoire !****<br /> U ne paroi et de menus accessoires, <br /> E merveillent nos yeux, parce que sont mémoire, <br /> <br /> G lorieuse ou ordinaire, de bouts de temps<br /> A ccrochés à la falaise ou dedans<br /> G ardés… par fantôme de guetteur assis,<br /> E n une place que nous montrez ici.<br /> A vait-il vue imprenable sur contrée<br /> C aché derrière muraille de pierres dorées…<br /> <br /> D ésolée suis-je n’avoir saisi combien <br /> O ffert avait notre Chevalier chemin <br /> R empli de rêves plus que nombreux vestiges,<br /> D onnant à ce site moult grand prestige;<br /> O ù l’art de défendre troglodytique lieu <br /> G agne à être connu, ces sites étant peu…***** <br /> N ‘oublierai-je mie qu’Histoire a retenu <br /> E minente visite d’un Chevalier du<br /> <br /> N oble Dauphiné… La place a envahie ? <br /> B ien lui en prit ! Grâce à lui toujours vit !<br /> <br /> * = la 1ère image de votre série de 6.<br /> ** si ce pan de mur a disparu depuis.<br /> *** degrés = marches.<br /> **** c’est une phrase de vous, prise dans la 1ère partie de cet article (extérieur).<br /> ***** tout cela en rapport avec votre réponse à mon 1er commentaire : peu il y avait à voir, à l’époque, à l’intérieur, mais les sécurités valaient le déplacement .
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L
* Ce site Périgourdin, aujourd'hui détruit, faisait partie des raretés troglodytiques.<br /> * J'ose écrire "Raretés" car peu sont parvenues jusqu'à nous et encore moins sont visitables.<br /> * Des habitats dans des grottes ou cavités, il en existe beaucoup en nostre Royaume, mais il est rare qu'ils soient fortifiés.<br /> * J'ai eu cette chance de humer, de toucher, de ressentir la vie en ce fort.<br /> * Le confort est minimal et pourtant suffisant. Les pièces de vie sont clairement définies sans être marquées par d'épais murs ni cloisons.<br /> * Peut être y avait il des tentures pour que l'évêque et sa suite soient en intimité. Mais ceci n'était pas visible.<br /> * D'ailleurs, à l'époque de ma visite, quelques rochers s'étaient déjà brisés (voir photo). je présume que le fort n'était pas ainsi il y a 7 siècles.<br /> * Avoir visité un site aujourd'hui disparu, avoir des photos uniques m'emplissent (presque) de fierté.<br /> * En 2017, je vous montrerai un château fort démonté que je n'ai point eu le temps de visiter. Pourtant, j'ai des images !.... Mais ceci est une autre histoire.
P
Un peu déçue je suis que vous n’ayez rajouté plus de détails, sachant qu’apparemment plus personne ne pourra savoir comment étaient les entrailles, ni les mirer même détériorées…<br /> … Peut-être n’avez-vous point voulu refondre votre article (préparé depuis longtemps, je suppose), ce qui vous aurait pris moult de temps.<br /> … Mais, ici n’est mie un lieu « banal », déjà par ses caractéristiques et au vu de ce qui lui est arrivé… A moins que tout ce que vous n’avez point montré n’était plus de l’époque médiévale…?<br /> … J’étais passée à la Roque Gageac dans l’été 2010. J’ai repris mes photos : il y avait des bâches vers le bas de l’escalier et des grilles de protection au-dessus des plus hautes maisons du village… Donc, déjà interdit à la visite.<br /> … Point ne savons remonter dans le temps comme vous !…
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L
* Pour ce site, à la fin du 20ème siècle (peu après son ouverture officielle) tout n'était pas visitable.<br /> * Il n'y avait qu'un seul niveau divisé (virtuellement) en 4 "parties" mais qui ressemblaient plus à une seule pièce.<br /> * Cette propriété privée n'était pas complètement aménagée. Les panneaux explicatifs étaient encore en papier imprimé punaisé sur une planche ou posé sur une pierre.<br /> * Lorsque j'ai appris la fermeture définitive du site, j'ai ajouté quelques images (sans trop reprendre l'article) mais il y avait peu à montrer sur un blog. Les entrailles étaient assez vides. <br /> * L’intérêt principal réside dans les multiples pièges pour entrer dans la grotte.<br /> * Ce site était fantastique par sa position au dessus du bourg montrant un panorama magnifique et pour la montée des marches qui en faisaient un lieu touristique unique.<br /> * Un site si unique que j’étais le seul à être dans les entrailles durant mes 2 heures de présence.<br /> * Je pressens que peu de touristes acceptaient de monter autant. Il est vrai qu'il ne fallait pas être sujet au vertige.... Un Chevalier n'est point sujet à cela .... évidemment.