

Signification au 21ème siècle :
"Le Droit de Cuissage" serait une 'possibilité' (un dû) demandée par une personne (souvent un homme, un patron, un hiérarchique) envers une autre personne (souvent une femme, une employée, une stagiaire). Ce "droit" est souvent associé à une demande sexuelle.
Naissance :
Au 12ème ou 13ème siècle (?)
Origine de l'expression :
N'en déplaise aux machos ou aux féministes, ce "Droit de Cuissage" n'a jamais existé au moyen âge. Je ne dis pas que les seigneurs ne s'accordaient pas quelques "prérogatives", mais sans rapport avec ce "Droit". L'expression est fausse et aurait été déformée au 19ème siècle.
Il est convenu d'admettre que l'expression a 3 origines possibles :
1 - Il semblerait qu'il existait une tradition nommée : "Droit de Jambage". Le seigneur posait la jambe sur le lit des futurs époux, autorisant ainsi l'union, et marquant aussi son "territoire". Le jeune couple devenait vassal, et devait l'impôt au seigneur.
2 - Le "Droit de Cuissage" serait une déformation de l'expression "Droit de Formariage". Si un serf (habitant un territoire X) trouve une épouse en dehors de la seigneurie (habitant un territoire Y), il est contraint de payer un droit au seigneur ( Y ) de la serve (la femme) qu'il souhaite épouser. Cet impôt est un dédommagement puisque le seigneur "Y" perd une force de travail ainsi que les droits sur les enfants à naître.
3 - Le "Droit de Cuissage" serait en fait "Droit de Cuisage" (avec un seul S). C'était le droit accordé par le seigneur pour faire cuire son pain dans le four du château en échange d'impôt (nourriture, bois, etc...). Mais cette explication semble contestée par certains linguistes et historiens.
chriscraft_ 31/01/2009 16:28
Le Chevalier Dauphinois 31/01/2009 16:55
Annak 26/02/2008 12:48
Le Chevalier Dauphinois 26/02/2008 12:50
Le Barde 03/02/2008 11:53
Le Chevalier Dauphinois 03/02/2008 17:08
valserine 24/01/2008 23:53
Le Chevalier Dauphinois 27/01/2008 19:25